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11. février 2020

Communication

Argumentaire et formulation à propos du chlorothalonil

La réévaluation du chlorothalonil a conduit à la classification de l’ensemble des produits de décomposition de ce principe actif comme pertinents et à l’application de la valeur maximale de 0,1 µ/l depuis le mois de janvier 2020. En outre, la réévaluation a des conséquences importantes pour les distributeurs d’eau de la région agricole du Plateau en Suisse.

Ce n’est que dans de rares cas que des solutions rapides peuvent être mises en œuvre. L’incertitude est forte au sein de la population. La SSIGE a donc tenté d’établir une formulation compréhensible dans un argumentaire.

La formulation s’appuie sur le fait que la valeur maximale de 0,1 µ/l a été fixée à un niveau très bas et qu’il est impossible en soi d’affirmer si un dépassement de ce seuil peut engendrer des effets nocifs pour la santé. La valeur maximale est fixée à un niveau bas par mesure de précaution et ne découle pas de données sanitaires.

La formulation de la SSIGE s’appuie donc sur les arguments suivants:

  • Les principales mesures ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prises avec l’interdiction d’utiliser le chlorothalonil Ă  partir de janvier 2020 en Suisse. La santĂ© des consommatrices et des consommateurs est notre objectif principal. Boire de l’eau du robinet reste un geste sĂ»r en Suisse.
  • La dĂ©tection des produits de dĂ©composition du pesticide ainsi que l’interdiction du principe actif montrent que le contrĂ´le et la surveillance de l’eau potable fonctionnent et que des mesures ont Ă©tĂ© rapidement prises pour prĂ©server la qualitĂ© Ă©levĂ©e de l’eau potable.
  • Nous avons des exigences de qualitĂ© très Ă©levĂ©es en ce qui concerne notre eau potable. Elle doit respecter les valeurs maximales fixĂ©es par prĂ©caution Ă  un niveau bas par la lĂ©gislation sur les denrĂ©es alimentaires (OPBD).
  • Nous ne voulons pas de substances Ă©trangères dans l’eau potable. Les contaminations sont principalement un problème qualitatif qu’il faut rĂ©soudre Ă  moyen terme.
  • Les distributeurs d’eau adaptent leur autocontrĂ´le aux nouvelles exigences. Ainsi, ils doivent rĂ©gulièrement surveiller la prĂ©sence des produits de dĂ©composition (R417888 et R471811) du chlorothalonil dans l’eau potable.
  • Les distributeurs d’eau prennent des mesures proportionnĂ©es en concertation avec les autoritĂ©s. Il convient d’amĂ©liorer la situation au plus vite.
  • Si aucune solution rapide n’est possible, des rĂ©flexions sur l’amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© de l’approvisionnement devront ĂŞtre menĂ©es, avec un deuxième pilier appropriĂ©. Des solutions rĂ©gionales, voire suprarĂ©gionales, devront alors ĂŞtre envisagĂ©es.
  • Pour les questions dĂ©taillĂ©es relatives au danger pour la santĂ©, nous renvoyons aux spĂ©cialistes (les autoritĂ©s sanitaires cantonales ou des toxicologues indĂ©pendants p. ex.). 

L’argumentaire continuera à être mis à jour et est disponible pour tous les distributeurs d’eau, actuellement dans sa version 2.1 (état au 31 janvier 2020). 

 

 

 

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