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25. mars 2024

Traduction automatique - texte original en allemand


Pyrolyse du méthane synthétique

Des émissions négatives possibles en théorie

Dans le cadre de l'initiative de recherche de l'Empa «Mining the Atmosphere», des chercheurs poursuivent l'objectif de transformer à grande échelle des gaz fossiles ou synthétiques en hydrogène et d'utiliser le carbone restant à des fins industrielles. Un coup d'œil sur les bilans énergétiques et de gaz à effet de serre le montre: Le concept nécessite certes beaucoup d'énergie, mais pourrait globalement conduire à des émissions négatives de CO2.

L'industrie est, avec le parc immobilier et la mobilité, le troisième plus gros consommateur d'énergie. En Suisse, cela correspond par exemple à une consommation finale d'énergie d'environ 22 térawattheures par an. C'est pourquoi les chercheurs de l'Empa souhaitent décarboniser la chaleur industrielle à haute température grâce à un procédé de pyrolyse qui sépare le carbone du gaz naturel avant la combustion et génère ainsi de l'hydrogène. Le carbone séparé doit être utilisé sous forme de poudre pour des applications dans la construction et l'agriculture. Une installation de démonstration correspondante est en phase de conception et devrait être construite à Zoug au cours des deux prochaines années.

Un bilan CO2 négatif est possible malgré un besoin énergétique accru

Selon les chercheurs, ce procédé peut être développé encore un peu plus pour obtenir un bilan CO2 négatif. Selon l'EMPA, si du méthane synthétique renouvelable est utilisé à la place du gaz naturel fossile, les émissions de CO2 tombent dans le domaine négatif. Le bilan repose sur l'hypothèse que le CO2 nécessaire à la production du méthane synthétique est directement extrait de l'atmosphère au moyen d'une installation de «capture directe de l'air».

Le plus gros problème de cette variante est que les besoins en énergie primaire continueraient d'augmenter. "Il est clair que la dépense d'énergie primaire de ce concept est élevée - environ deux fois et demie à trois fois plus que la production d'hydrogène la plus efficace en Suisse", reconnaît Christian Bach, chef du département Systèmes de propulsion des véhicules de l'Empa. «Mais comme il est possible de produire deux à deux fois et demie plus d'électricité par mètre carré de photovoltaïque dans les régions désertiques que chez nous, cette approche ne nécessite guère plus de surface photovoltaïque.»

Une question de coûts

Un autre défi serait celui des coûts. Mais si l'on parvenait à commercialiser le carbone comme matière première pour des applications non énergétiques, alors, selon les chercheurs de l'Empa, l'ensemble du processus pourrait être rentable.

Informations complémentaires:

Le communiqué de presse et informations complémentaires sur le site de l'Empa (uniquement en allemand)

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