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Article technique
17. août 2018

175 ans d’approvisionnement

Du gaz de ville au gaz naturel et au biogaz

Le gaz de ville a été pendant près d’un siècle une «énergie de transition» entre le charbon et le gaz naturel. L’utilisation décentralisée du charbon n’était, au début du 19e siècle, presque plus supportable pour des raisons d’hygiène de l’air et le gaz naturel n’était pas encore disponible, du moins pas à grande échelle.

Le vecteur énergétique secondaire qu’était le gaz de ville* présentait l’avantage de pouvoir être distribué rapidement et en toute sécurité. La transition du charbon au gaz de ville dans les usines constitua une Diminution sensible de la pollution de l’air. Depuis 1974, le gaz naturel arrive en maints endroits directement dans la maison – une distribution 5 étoiles!

Le gaz de ville, tel qu’il a été fabriqué pendant des siècles à partir du charbon dans des usines locales, contient plus de 50 % d’hydrogène. Sa distribution se fait exclusivement via des réseaux en îlot.

Le charbon, la benzine et le bois – surtout pendant les années de guerre – étaient les ressources énergétiques primaires qui servaient à produire le gaz de ville. Ce ne sera qu’en 1974, avec la construction de la ligne de transit à travers la Suisse, que notre pays sera raccordé au réseau gazier international.

Les différents réseaux en îlot ne seront quant à eux raccordés à ce vaste réseau que des années, voire des décennies plus tard. Aujourd’hui, le gaz naturel et la Biomasse – utilisée pour produire du biogaz – sont les principaux vecteurs énergétiques. Les trois formes de gaz sont distribuées par le réseau. Cette infrastructure n’a pas d’équivalent au niveau de l’efficience énergétique. A cela s’ajoute le fait que le passage du gaz de ville au gaz naturel puis au biogaz correspond à un triple saut écologique.

Pendant au moins les trois quarts de ce laps de 175 ans, «gaz» était synonyme de «gaz de ville»; ces quatre dernières décennies, la vedette revient en revanche au gaz naturel, quoiqu’avec une part de biogaz croissante.

 

ouverture de session

Les difficiles débuts de la technique à condensation

En 1978, il y a près de 40 ans, la société Fröling faisait breveter la première chaudière à condensation compacte et obtenait l’autorisation de la commercialiser. Le marché ne se précipita toutefois pas sur l’innovation, et ce, pour la raison suivante: le condensat des gaz de fumée endommageait sérieusement cheminées et parois, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, où l’on installe presque exclusivement des appareils à condensation, ce qui représente une économie de près de 11 % pour le gaz naturel.

 

* Le gaz de ville est constitué d’hydrogène (50 %), de méthane (25 %) et d’azote (15 %).

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