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29. avril 2025

Traduction automatique - texte original en allemand


L'Atlantique comme source de chaleur

Chauffage urbain en France avec des tuyaux suisses

Un système de drainage de plage vieux de 25 ans a servi de point de départ pour le réseau de chaleur des Sables d'Olonne en France. L'eau de mer provenant du système de drainage existant devient ainsi une source de chaleur. Une entreprise suisse participe à ce projet : Brugg Pipes a livré au début de l'année six tambours de tuyaux à la ville côtière par transport spécial.

Un système de tranchées creusé il y a 25 ans pour drainer la plage est maintenant devenu le point de départ d'un projet de chauffage urbain dans la ville côtière des Sables d'Olonne, à environ 100 kilomètres au sud de Nantes (France). Un échangeur de chaleur permet de produire de l'eau chaude à 80 degrés Celsius à partir d'une eau à 7 degrés Celsius. Pour amener l'eau réchauffée par le drainage dans la centrale de chauffage, des tuyaux de l'entreprise suisse Brugg Pipes ont été utilisés dans le cadre de ce projet.

Des tuyaux suisses dans une plage française

Pour ce projet, le fabricant de Kleindöttingen a livré début février en France, par transport spécial, six tambours de 3,8 mètres de haut contenant chacun 205 mètres de tuyaux de chauffage urbain. Là-bas, ils ont été posés par des excavateurs sur la plage de sable. "Sous la plage des Sables d'Olonne, il y avait déjà des tuyaux de drainage qui avaient pompé de l'eau de mer pendant des décennies pour maintenir le sable sur la plage. Nous utilisons l'eau du drainage et les pompes déjà présentes sur le littoral pour produire de l'énergie avec une pompe à chaleur qui chauffe ces bâtiments", explique à France Bleu Yannick Moreau, maire et président de l'agglomération des Sables d'Olonne.

Economiser 1000 tonnes de CO2 pour 8,5 millions d'euros

La ville atlantique d'environ 50 000 habitants souhaite utiliser le système de chauffage urbain pour chauffer 17 bâtiments à partir de 2027. Parmi eux, des écoles, des bâtiments publics et privés et une piscine qui représentent ensemble environ 50 000 m2. La commune souhaite ainsi économiser environ 1000 tonnes de CO2 par an. Selon la ville, le coût du projet s'élève à environ 8,5 millions d'euros. L'utilisation de la mer comme source pour des systèmes de chauffage ou de refroidissement urbains est appelée thalassothermie.

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