Plateforme pour l’eau, le gaz et la chaleur
Article technique
30. mars 2022

Formation « EUP »

Objectifs largement atteints

Deux participants de la première volée, Michaël Benoit, chef d’exploitation des usines de Bret et Sonzier au Service de l’eau de Lausanne, et Alexandre Galley, responsable Infrastructures chez Sinef, donnent leur avis sur cette formation.
Kerstin Ahrens Riehling 

Qu’est-ce qui vous a motivé d’entamer cette formation ?

M. B.: Cette formation apporte une vraie valeur ajoutée et valorise le poste d’exploitant d’usine de potabilisation. Alors que l’exploitation se basait jusquelà sur des expériences acquises par mes prédécesseurs, cette formation m’a permis de comprendre l’impact de mes actions sur toute la chaîne de traitement.

A. G. : Je suis entièrement d’accord. En plus, la formation m’a aidé à gagner en assurance vis-à vis d’autres professionnels. J’arrive à mieux défendre mes propositions d’amélioration et à fournir des arguments techniquement fondés.

Qu’est-ce qui vous a plu ?

M.B.: En règle générale, je suis ouvert à toutes sortes de formation, cela permet toujours d’évoluer. Dans ce cours en particulier, le niveau de la classe était très élevé, l’ambiance en classe était particulièrement bonne et je trouvais les chargés de cours vraiment excellents.

A.G. : J’ai trouvé l’équilibre entre la théorie, les exercices pratiques et les visites d’usines particulièrement réussi. Cette formation m’a donné une bonne base pour assurer les réglages des traitements actuels. En outre, j’ai apprécié la présentation de nouvelles technologies et des aspects de sécurité.

Quels seraient les points à améliorer ?

M. B. : La chimie est une branche importante et complexe non négligeable. Alors qu’il est nécessaire de maîtriser un certain langage technique, il serait souhaitable de vulgariser les termes chimiques.

A. G. : Malgré une très bonne préparation, j’ai trouvé l’examen passablement poussé. En revanche, cela valorise la formation et oblige à se préparer avec sérieux.

 

Quelle est la pertinence des contenus de la formation pour votre travail ?

M. B. : Cette formation m’a donné les bonnes bases pour comprendre les réglages, pour connaître les impacts de mes actions et comprendre les phénomènes observés jusque-là.

A. G. : Les contenus sont parfaitement pertinents pour mon travail. Concrètement, j’ai pu optimiser et valider l’utilisation des produits chimiques et perfectionner mes connaissances du produit final. En dehors de cela, grâce à l’analyse des dangers, j’ai pu apporter des améliorations à certains procès de production.

Un mot sur les Ă©changes avec les autres participants ?

M. B. : Avant de participer à la formation, je faisais déjà partie d’un groupe d’exploitants. Le cercle s’est élargi grâce à cette formation. En plus, l’échange d’expérience avec les autres permet de repérer des situations à risque qui pourraient se produire chez nous.

A. G. : Les échanges étaient très enrichissants. Finalement, chacun est spécialiste dans un domaine différent. Dans nos stations, par exemple, nous utilisons la cytométrie en flux, alors que d’autres services n’ont pas encore investi dans cette technologie.

Est-ce que vous recommanderiez cette formation? Dans l’affirmative, à qui ? 

M. B. : Je recommande absolument cette formation, non seulement aux exploitants de «grandes» usines de potabilisations d’eau de lac, mais aussi à ceux qui ne font « que » de la désinfection. Il est toujours précieux d’élargir son horizon, surtout dans un monde où tout change très vite. En outre, elle est tout à fait pertinente pour tous les professionnels qui gravitent autour de la potabilisation, tels que les ingénieurs de génie civil.

A. G. : Clairement oui, et non seulement à ceux qui traitent l’eau de lacs. Parmi les professionnels qui gravitent autour, je verrais également les inspecteurs des laboratoires cantonaux. La formation EUP est un atout pour tous ceux qui travaillent d’une manière ou d’une autre dans le domaine de la potabilisation de l’eau.

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