Salon de l'auto à Genève

Si les électrons font sensation, c'est bien le stand à feuille verte qui fait face au cheval cabré et qui retient l'attention. La surface d'exposition de gazmobile présente un espace aéré, didactique qui permet de suivre le processus de production des gaz renouvelables tels que le biogaz et le gaz de synthèse provenant du procédé Power to gas. Juxtaposées à cette zone de réception des visiteurs et d'échanges avec les représentants de l'industrie gazière, se trouvent les voitures au gaz naturel et biogaz, dont la tant attendue Audi A3.

Thierry Leutenegger, responsable Business Support de gasmobil, souligne la qualité des contacts lors des journées presse, notamment avec tous les grands médias romands. Selon ce dernier, la croissance des véhicules à gaz sur le marché intérieur est supérieure aux véhicules électriques. Il présente les divers dispositifs de remplissage (Phill et Fuel Maker) que le propriétaire de véhicule peut installer à son domicile, ce qui devrait booster l'achat d'autos au gaz naturel. Il fait également la démonstration du nouveau pistolet, répondant aux plus hautes exigences de sécurité, développé par la société Stäubli en collaboration avec l'industrie gazière.

Walter Lange, directeur de gasmobil, explique que les nouvelles technologies (Power to gas) permettent de produire du gaz à partir de l'électricité renouvelable excédentaire, ce qui rend la voiture à gaz attractive car elle peut être alimentée par de l'énergie durable et verte. Il souligne qu'il est important que l'industrie gazière soit présente à Genève pour démontrer son intérêt pour la mobilité et par là même motiver les fabricants automobiles et les importateurs helvétiques à promouvoir leurs véhicules au gaz naturel.

Walter Lange pense qu'il serait opportun de disposer d'un label attractif pour communiquer sur le méthane synthétique, qui va s'avérer une source d'énergie à très grand potentiel non seulement dans le stockage énergétique, mais également dans la mobilité durant la longue période du tournant énergétique. En effet, contrairement à sa cousine l'hydrogène, le gaz possède déjà toutes les infrastructures pour le stocker en très grandes quantités et l'acheminer de manière écologique vers les consommateurs.