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03. août 2023

Un navigateur toléré

Nouveau drone peut voler et naviguer

Grâce à ses ailes pliables, le drone «SailMAV» peut voler et naviguer sur l'eau. Sa conception particulière lui permet en outre d'enregistrer le comportement des animaux sauvages, car il n'est pas perçu comme un intrus.

Flotter tranquillement tout en arrivant à destination - la recherche peut être aussi simple que cela. Le drone ultraléger «SailMAV» se rend dans des eaux isolées et y navigue en silence et en économisant de l'énergie. Le petit robot volant (Micro Aerial Vehicle, ou MAV) peut ainsi collecter des données sur la biodiversité d'un lac de montagne alpin ou d'un fjord arctique. «Les oiseaux aquatiques ou les mammifères vivant sur la rive ne sont pas dérangés par le «SailMAV», ce qui permet au drone de fournir des informations non faussées, par exemple sur les effets du changement climatique sur l'état de l'écosystème», explique André Farinha.

André Farinha fait partie des développeurs du drone, une équipe de chercheurs du laboratoire «Sustainability Robotics» de l'Empa à Dübendorf et de l'«Aerial Robotics Laboratory» de l'«Imperial College London». Son défi : apprendre au drone à voile à voler, bien que les principes de conception pour les mouvements sur l'eau et dans les airs soient contradictoires. André Farinha : «Après des modélisations mathématiques et la construction de quelques prototypes, nous avons finalement pu optimiser les propriétés aérodynamiques de manière à ce que «SailMAV» puisse effectivement naviguer sur l'eau comme un catamaran et voler avec les ailes ouvertes».

 

Pour que le petit drone puisse se déplacer d'un plan d'eau à l'autre, il replie les côtés de son aile haute performance en trois parties à l'horizontale en deux secondes, ce qui lui permet d'atteindre une envergure de près d'un mètre. L'équipe de Farinha a construit le robot volant en mousse polymère avec une enveloppe en carbone d'une épaisseur de dixièmes de millimètre et l'a recouvert d'une couche de nanoparticules hydrofuges. Ainsi, «SailMAV» ne pèse que 520 grammes. Dans des conditions de laboratoire, ce drone rapide et maniable passe de l'eau à l'air en quelques secondes, depuis sa position de repos, sur une distance de moins de 10 mètres. Les chercheurs travaillent maintenant à ce que "SailMAV" puisse également le faire dans des conditions réelles de vent et de météo. A l'avenir, "SailMAV" devrait en outre être équipé de capteurs plus complexes qui permettront à cet ami des oiseaux discret de naviguer et de voler de manière autonome.

 

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