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16. décembre 2025

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PFAS

Nouvelles valeurs limites pour l'eau potable reportées

En 2026, l'UE soumettra 20 substances du groupe des PFAS à la valeur limite de 0,1 microgramme par litre d'eau potable. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires voulait reprendre cette modification au 1er janvier 2026. Cette adaptation pour la Suisse a été reportée.

Selon un rapport de la SRF, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a reporté l'adaptation prévue pour janvier 2026 dans le domaine des valeurs limites pour les substances du groupe PFAS dans l'eau potable. Par analogie aux adaptations effectuées dans l'UE, 20 substances du groupe des PFAS devaient désormais être considérées comme pertinentes et donc soumises à une valeur limite de 0,1 microgramme par litre d'eau potable. Interrogé par la SRF, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a justifié ce report par les discussions politiques en cours. Une intervention de la commission de l'environnement du Conseil des Etats avait demandé que la Suisse fixe ses propres valeurs limites de PFAS, indépendamment de l'UE. Les deux chambres avaient approuvé cette intervention. En outre, les valeurs limites pour l'eau potable devraient également être harmonisées avec les valeurs limites pour les denrées alimentaires, écrit la SRF.

SVGW: la solution Ă  long terme passe par l'interdiction des PFAS dont on peut se passer

Selon la SVGW, la plupart des distributeurs d'eau en Suisse respectent déjà les valeurs maximales de l'UE. Les distributeurs confrontés à des pollutions ponctuelles, par exemple parce que de la mousse d'extinction contenant des PFAS a été utilisée pendant une longue période dans la zone d'alimentation du captage, ont déjà pris des mesures. De telles mesures sont coûteuses, gourmandes en énergie et non durables, car elles s'attaquent aux symptômes sans s'attaquer à la cause du problème.

C'est pourquoi la SVGW se prononce en faveur d'une interdiction rapide de tout le groupe de substances pour les applications non essentielles. Comme les PFAS ne se dégradent guère dans l'environnement, la pollution ne diminuera pas au fil du temps. Lorsque les PFAS sont indispensables, il faut s'assurer qu'ils ne soient pas rejetés dans l'environnement. Les produits de substitution ne doivent pas à leur tour présenter des propriétés problématiques. La SVGW affirme en outre qu'une interdiction ne sera judicieuse et efficace que lorsque ces substances seront interdites au niveau international ou au moins dans l'UE. Un effort similaire à celui qui a été entrepris pour interdire et remplacer les CFC est maintenant nécessaire de toute urgence en ce qui concerne les PFAS.

Sources et informations complémentaires

Rapport de la SRF

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