La SSIGE organise le 2 octobre un séminaire sur les technologies de la pile à combustible en partenariat avec le CSEM et la HEIG, et la participation de l’EPFL. La présence de ces prestigieux instituts démontre l’intérêt de cette technologie pour l’avenir du gaz naturel et de ses substituts tels que les biogaz.
La pile à combustible a été délaissée depuis son invention en 1839. En 2007, le Japon a lancé des programmes pour faire progresser cette technologie afin de réduire de 50% ses émissions de CO2 par le déploiement de la cogénération. En Europe, le programme Ene.field lancé en 2012 a pour objectif d’installer 1000 piles à combustibles dans les cinq ans. Un des leaders du programme, le CRIGEN du Groupe GDF Suez, sera également présent lors de cette journée. Le gouvernement américain soutient aussi des programmes dont une déduction fiscale pouvant aller jusqu’à 30% pour les «stationary fuel cell power plants». Un amendement du «Fuel Cell infrastructure America Act of 2012» portera cette limite de crédit fiscal à 70%. La Chine a aussi étendu son programme en 2011, ses ambitions étant à la taille de sa croissance. Les gaziers suisses, par le fonds de recherche FOGA, soutiennent le déploiement d’une dizaine de piles dans le pays. Une stratégie qui a l’ambition simultanée de renoncer au nucléaire et réduire drastiquement les émissions de CO2 est-elle envisageable sans la pile à combustible et le gaz naturel sous toutes ses formes actuelles et futures? C’est ce que le séminaire tentera de démontrer!
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