Depuis la ConfĂ©rence de Dublin sur lâeau (1992) et le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la mĂȘme annĂ©e, qui, dans le chapitre 18 de lâAgenda 21 des Nations Unies, reconnaĂźt la nĂ©cessitĂ© de promouvoir les approches intĂ©grĂ©es pour une gestion durable de lâeau [1], la gestion intĂ©grĂ©e des ressources en eau (GIRE) est promue tant au niveau international [2], que national [3â5], comme le meilleur moyen dâĂ©viter une surexploitation des ressources en eau et de protĂ©ger la qualitĂ© des eaux en ajustant les diffĂ©rentes demandes en eau Ă la ressource disponible et en coordonnant les intĂ©rĂȘts des diffĂ©rents groupes dâacteurs.
Le territoire dâapplication de la GIRE est gĂ©nĂ©ralement le bassin versant, Ă savoir lâespace gĂ©ographique drainĂ© par un cours dâeau, autant Ă lâĂ©chelle des grands bassins hydrographiques (comme les districts hydrographiques de la CommunautĂ© europĂ©enne) que des cours dâeau Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale (p.â ex. lâĂ©tude LEMANO, sur la durabilitĂ© de la gestion des eaux dans les bassins versants rĂ©gionaux des Dranses, de lâAubonne ou de la Versoix [6]). La gestion intĂ©grĂ©e par bassin versant (GIB) nâest toutefois pas sans poser des problĂšmes dâapplication [7], parmi lesquels la difficultĂ© Ă considĂ©rer les eaux souterraines, dont lâextension gĂ©ographique ne coĂŻncide pas toujours avec le bassin hydrographique de surface, notamment dans les rĂ©gions karstiques, lâinadĂ©quation entre les limites des bassins versants et les frontiĂšres administratives (cf. p.â ex. la Broye, entre les cantons de Vaud et Fribourg), ou encore la difficultĂ© Ă prendre en compte les transferts dâeau interbassins. Dans les pays fĂ©dĂ©raux, comme la Suisse, la dĂ©limitation de bassins versants comme unitĂ©s opĂ©rationnelles de gestion des eaux (comme cela sâest fait dans le canton de Fribourg [8]), vient rajouter un niveau administratif Ă la rĂ©partition des compĂ©tences entre les diffĂ©rents Ă©chelons administratifs existants [9], compliquant de ce fait la gestion des territoires.
Sur la base dâune Ă©tude de cas dans le bassin versant de la Sionne (Valais), cet article discute de la pertinence de considĂ©rer de maniĂšre conjointe trois pĂ©rimĂštres â le bassin versant, les bassins dâusages et les limites administratives â comme espace fonctionnel [10] de gestion intĂ©grĂ©e des eaux Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale.
La rĂ©flexion proposĂ©e ici a Ă©tĂ© menĂ©e dans le cadre dâun projet portant sur la conciliation entre transition Ă©nergĂ©tique et gestion intĂ©grĂ©e des eaux, rĂ©alisĂ© par une Ă©quipe de recherche de la HES-SO Valais-Wallis et de lâUniversitĂ© de Lausanne entre 2024 et 2025 dans deux bassins versants valaisans: la Dranse de Bagnes et la Sionne [11, 12]. Cet article se base uniquement sur le cas de la Sionne.
Dans le double contexte de la transition Ă©nergĂ©tique et du multi-usage de lâeau, lâĂ©tude visait Ă :
La méthodologie (fig. 1) a été déclinée en cinq étapes principales [11, 12]:
Ces recommandations ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es aux gestionnaires de lâeau et de lâĂ©nergie dans la rĂ©gion dâĂ©tude et au niveau cantonal.
LâĂ©tude a portĂ© sur le bassin versant de la Sionne (fig. 2), un affluent en rive droite du RhĂŽne. La Sionne prend sa source vers 2080âm dâaltitude, dans un environnement karstique [14]. Elle sâĂ©coule sur les territoires des communes dâArbaz, SaviĂšse, Grimisuat et Sion, sur 11âkm, avant de se jeter dans le RhoÌne aÌ 490âm. Le bassin versant de la Sionne couvre une superficie de 27,2âkm2 et est dĂ©limitĂ© Ă lâest par le bassin versant de la Lienne et aÌ lâouest par celui de la Morge. Au dĂ©bouchĂ© dâun parcours en gorges Ă lâamont du pont sur la Sionne, au nord de la Ville de Sion, le cours dâeau a construit un cĂŽne de dĂ©jection sur lequel a pris place la ville.
La Sionne a un rĂ©gime nival et son dĂ©bit moyen (sur la pĂ©riode 2007â2023) est de 0,425âm3/s aÌ la station hydromĂ©trique de lâOffice fĂ©dĂ©ral de lâenvironnement (OFEV) de Sion (497âm). En raison de son rĂ©gime nival et de la forte rĂ©duction des dĂ©bits en seconde partie dâĂ©tĂ©, la Sionne a historiquement fait lâobjet de litiges entre communautĂ©s riveraines, en particulier pour lâaccĂšs Ă lâeau dâirrigation [15]. Actuellement, les principaux usages de lâeau sont lâapprovisionnement en eau potable, lâirrigation, la production dâĂ©nergie (Ă©lectrique et thermique) et les usages immatĂ©riels (paysage, loisirs).
Le point de dĂ©part de lâanalyse a Ă©tĂ© le bassin versant hydrologique, mais il est vite apparu que ce pĂ©rimĂštre ne serait pas suffisant pour apprĂ©hender la gestion de lâeau dans son ensemble. Quatre pĂ©rimĂštres complĂ©mentaires ont ainsi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s (fig. 1). Ils sont dĂ©crits ici en mettant lâaccent sur lâintĂ©rĂȘt de chacun dâeux et sur les difficultĂ©s dâopĂ©rationnalisation.
Cet espace gĂ©ographique (fig. 2) a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© pour caractĂ©riser la ressource disponible (fig. 3) et son Ă©volution dans le temps (fig. 4). La prĂ©sence dâune station hydromĂ©trique de lâOFEV Ă lâexutoire du bassin versant a facilitĂ© la quantification de la ressource. Elle a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă deux endroits: Ă lâexutoire dans le RhĂŽne (bassin versant de la Sionne, 27âkm2) et dans un sous-bassin versant Ă lâamont des principaux prĂ©lĂšvements (vallon de la Sionne, 9âkm2). Les prĂ©cipitations ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă partir de stations de MĂ©tĂ©oSuisse. Aucune station pluviomĂ©trique nâĂ©tant situĂ©e dans le bassin versant, quatre stations proches (Sion, Montana, AnzĂšre et Tsanfleuron, par altitude croissante) ont permis de calculer des gradients altitudinaux et dâestimer les prĂ©cipitations moyennes qui se montaient en 2021 (annĂ©e de rĂ©fĂ©rence) Ă environ 2300âmm dans le vallon de la Sionne, ce qui correspond aÌ un volume de ressource de 21,16âmillions de m3, et Ă environ 900âmm pour la Sionne aval, soit 16,38âmillions de m3, pour un total de ressource de plus de 35,5âmillions de m3 pour lâensemble du bassins versant (tableau 1 dans [11]).
En plus des donnĂ©es mesurĂ©es, les simulations Hydro-CH2018, effectuĂ©es par le National Centre for Climate Services (NCCS) ont Ă©tĂ© appliquĂ©es sous la forme dâune grille raster Ă rĂ©solution de 500âxâ500âm. Ces donnĂ©es de grille sont disponibles pour quatre pĂ©riodes climatiques de 30 ans (1981â2010 (pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence), 2020â2049, 2045â2074 et 2070â2099) et trois scĂ©narios dâĂ©mission de gaz aÌ effet de serre (RCP 2.6, RCP 4.5 et RCP 8.5).
La quantification de la ressource Ă lâĂ©chelle du bassin versant sâest heurtĂ©e Ă quatre problĂšmes:
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En conclusion, lâestimation de la ressource Ă lâĂ©chelle du bassin versant ne peut se limiter aux seules donnĂ©es dâune station hydromĂ©trique (si elle est prĂ©sente) mais doit combiner une connaissance fine des prĂ©lĂšvements et apports, le calcul de gradients altitudinaux de donnĂ©es climatologiques et la modĂ©lisation hydrologique. Le pĂ©rimĂštre de la ressource englobe le bassin versant de surface mais aussi les ressources souterraines (nappe phrĂ©atique par exemple).
Le bassin dâusage est lâespace gĂ©ographique dâun usage particulier. Il est dĂ©limitĂ© par les infrastructures dâadduction, de distribution et dâĂ©vacuation des eaux de cet usage. Le bassin dâusage est parfois contenu intĂ©gralement dans un bassin versant hydrographique, mais trĂšs souvent, il sâĂ©tend sur plusieurs bassins versants hydrographiques. En Valais, dans le domaine de la production Ă©nergĂ©tique, les nombreux transferts dâeau couvrent gĂ©nĂ©ralement plusieurs bassins versants (p.âex. amĂ©nagement de la Grande Dixence, qui sâĂ©tend du Mattertal Ă la vallĂ©e de la Printse). Sur le coteau de lâadret, au nord de ViĂšge ou de Sion, les bisses multiplient Ă©galement les transferts interbassins. On comprend dĂšs lors quâune approche basĂ©e uniquement sur les bassins versants est trop limitĂ©e et doit ĂȘtre complĂ©tĂ©e par dâautres pĂ©rimĂštres.
Dans sa thĂšse de doctorat [16] ainsi que dans un article [17], Martin Calianno a discutĂ© de la notion de bassin dâusage et lâa appliquĂ©e Ă la rĂ©gion de Crans-Montana. Ă la suite de travaux pionniers rĂ©alisĂ©s en France dans les annĂ©es 1980 [18], il a Ă©galement proposĂ© de considĂ©rer le «cycle dâusage de lâeau» [19]. Ce dernier comprend diffĂ©rentes Ă©tapes (prĂ©lĂšvement, adduction, stockage, distribution, apport, consommation, restitution), dont la forme et lâextension spatiale dĂ©pendent de lâusage considĂ©rĂ© (eau potable, irrigation, usages in situ, tels que la navigation ou la baignade, etc.) [19].
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Du point de vue temporel, le «rĂ©gime dâusage» â inspirĂ© du «rĂ©gime hydrologique» â qualifie la variabilitĂ© saisonniĂšre de lâusage [16, 17]. Certains usages tels que lâirrigation des vignes ou lâenneigement artificiel ont une forte saisonnalitĂ© et ne durent que quelques semaines par annĂ©e, alors que dâautres sont constants (eau potable). Les pics saisonniers de demande coĂŻncident parfois avec les Ă©tiages des sources et cours dâeau (p.âex. en fĂ©vrier, en raison du stockage de lâeau sous forme de neige, ou en juillet-aoĂ»t en raison des sĂ©cheresses estivales), amenant Ă des situations de stress hydrique, par exemple dans les stations touristiques.
Le bassin dâusage a Ă©tĂ© cartographiĂ© pour chacun des cinq usages Ă©tudiĂ©s (eau potable, eaux agricoles, Ă©nergie, tourisme, patrimoine naturel) sur la base dâun inventaire prĂ©cis des prĂ©lĂšvements et restitutions, ainsi que des infrastructures. Cette cartographie dĂ©taillĂ©e permet de comprendre les relations spatiales entre usages et ressources, entre les usages entre eux, ainsi que les «chemins de lâeau» au sein du territoire. Ainsi, dans le cas des eaux agricoles (fig. 5), les enseignements suivants peuvent ĂȘtre tirĂ©s:
Une gestion intĂ©grĂ©e des ressources en eau doit ainsi considĂ©rer non seulement la ressource â et son espace gĂ©ographique (le bassin versant) et sa rĂ©partition saisonniĂšre (le rĂ©gime hydrologique) â mais Ă©galement les usages et leurs diffĂ©rents bassins et rĂ©gimes dâusage. Les autres usages sont dĂ©taillĂ©s dans le rapport de projet [11].
En Suisse, les compĂ©tences en matiĂšre de gestion des eaux sont principalement partagĂ©es entre les cantons et les communes, la ConfĂ©dĂ©ration se limitant aux activitĂ©s de surveillance et de monitoring, ainsi quâaux questions de gestion transfrontaliĂšre des eaux. En Valais, en tant que propriĂ©taires des eaux de surface, les communes sont en charge de la protection contre les crues, en plus de lâapprovisionnement en eau potable et de lâassainissement, prĂ©vus par la loi au niveau suisse.
Dans cette Ă©tude, le dĂ©coupage communal (fig. 2) a ainsi Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un dĂ©coupage territorial essentiel pour la gestion des eaux, notamment pour lâĂ©laboration de bilans ressources-usages. Toutefois, les implications sont variables selon les communes. Deux communes â Arbaz, Grimisuat â sont trĂšs dĂ©pendantes du bassin versant de la Sionne pour leurs ressources, bien quâune partie du territoire communal soit hors des limites du bassin versant. SaviĂšse est dans la situation inverse: la majeure partie de la ressource (fig. 3) et des rĂ©seaux est situĂ©e hors du bassin versant de la Sionne. Quant Ă la Ville de Sion, la commune ne touche que trĂšs partiellement au bassin versant de la Sionne, Ă lâexception du cĂŽne de dĂ©jection, mais possĂšde des droits dâeau sur des sources du bassin versant de la Sionne situĂ©es hors du territoire communal; au grĂ© des fusions rĂ©centes, elle a agrandi son territoire sur le versant gauche de la vallĂ©e du RhĂŽne. Afin de faciliter le calcul des bilans, la nappe phrĂ©atique du RhĂŽne a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e, mais pas les eaux de surface provenant du versant au sud du RhĂŽne. Ce sont donc les limites communales avant 2013 qui ont Ă©tĂ© prises en compte pour la Ville de Sion.
Cet exemple montre:
Afin de mesurer le niveau de stress hydrique et de dĂ©tecter les rivalitĂ©s et les conflits potentiels entre usages et entre communes, il sâagissait dâĂ©tablir des bilans ressources â usages. Pour ce faire, les trois pĂ©rimĂštres prĂ©sentĂ©s ci-dessus (bassin versant, bassins dâusages, dĂ©coupage communal) ont Ă©tĂ© combinĂ©s pour obtenir un pĂ©rimĂštre du bilan (fig. 5). Ce dernier a permis dâestimer les flux entrants et sortants, pour lâeau potable et lâeau agricole. LĂ oĂč les donnĂ©es Ă©taient disponibles, une quantification des demandes en eau Ă lâĂ©chelle communale (fig. 6) et une quantification des demandes en eau Ă lâĂ©chelle mensuelle (fig. 7) ont pu ĂȘtre Ă©tablies. La premiĂšre met en Ă©vidence le poids de lâirrigation dans les communes de lâadret du Valais central, un usage paradoxalement trĂšs peu documentĂ© quantitativement. La deuxiĂšme montre que la demande cumulĂ©e en eau durant les mois estivaux (mai-septembre) est prĂšs de deux fois plus importante (autour de 600â000âm3 par mois) que le reste de lâannĂ©e (env. 300â000âm3 par mois), essentiellement en raison des besoins accrus dâeau pour lâarrosage, par les rĂ©seaux dâirrigation, mais aussi avec de lâeau potable, une situation dĂ©jĂ mise en Ă©vidence ailleurs [20].
Cette Ă©tude montre que ne prendre en compte que le bassin versant comme territoire de mise en Ćuvre de la gestion intĂ©grĂ©e des ressources en eau (GIRE) est insuffisant. Elle ne permet pas de tenir compte des nombreux flux dâeau liĂ©s aux infrastructures dâadduction et de distribution de lâeau pour les diffĂ©rents usages et elle ne donne pas suffisamment de poids Ă lâĂ©chelle du territoire communal, essentiel en Suisse au vu de lâimportance des communes dans la gestion de certains usages de lâeau. LâĂ©tablissement de bilans quantitatifs dâeau, essentiels dans la perspective de lâadaptation aux changements climatiques, nĂ©cessite ainsi la combinaison de trois dĂ©coupages territoriaux â le bassin versant, les bassins dâusages et les dĂ©coupages administratifs (communes et cantons) â permettant dâaboutir Ă un espace fonctionnel de gestion des eaux: le pĂ©rimĂštre du bilan. Ce dernier permet dâobtenir des bilans chiffrĂ©s des ressources et des demandes en eau, et ainsi de simuler lâĂ©volution future du niveau de sĂ©curitĂ© hydrique [21]. Reste toutefois la question du manque et de lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des donnĂ©es relatives tant aux ressources quâaux demandes en eau, qui nĂ©cessite la mise en place urgente de systĂšmes de monitoring des ressources [22] et des demandes en eau [23].
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[8] Buchs, A. (2016): Processus de qualification et construction dâun compromis institutionnel territorialisĂ©. La gestion intĂ©grĂ©e de lâeau par bassin dans le canton de Fribourg (Suisse). DĂ©veloppement durable et territoires 7(3).
[9] Miranda, G.M.; Reynard, E. (2020). Integrated Water Resources Management in federations: The examples of Brazil and Switzerland. Water 12(7): 1914.
[10] Nahrath, S. et al. (2009). Les espaces fonctionnels: nouveau référentiel de la gestion durable des ressources?
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[22] Arnoux, M.; Carlier, C. (2025): Monitoring des sources pour anticiper les effets du changement climatique sur lâeau potable. Aqua & Gas 7+8/2025: 18â24.
[23] Calianno, M.; Reynard, E. (2019): Monitoring des usages de lâeau potable. Un compromis entre approches quantitatives et qualitatives. Aqua & Gas 11: 42â46
Cette Ă©tude a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun financement du Service des hautes Ă©coles du Canton du Valais, de BlueArk Entremont, de lâUniversitĂ© de Lausanne et de la HES-SO Valais-Wallis. Nous remercions les communes dâArbaz, Grimisuat, SaviĂšse et Sion, le Service de lâenvironnement du canton du Valais (SEN), ainsi que la sociĂ©tĂ© OIKEN pour la mise Ă disposition de donnĂ©es.
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